
Aéroport de Buenos Aires, salle d’embarquement.
Prête pour de nouvelles aventures !
Dans un voyage au long court, les arrivées sont toujours suivies de départs après un temps plus ou moins long. Mon départ d’Amérique du sud a fini part pointer le bout de son nez (après plus de 8 mois et 23 jours) et mon coeur s’est encore retrouvé à battre à cent à l’heure. Une émotion étrange m’envahit. Je suis à la fois triste de quitter ce merveilleux continent et tous les gens que j’y ai croisés, mais aussi curieuse de découvrir le prochain et de savoir ce qu’il me réserve.
Je vous écris de l’aéroport de Santiago où je suis en transit pour quelques heures. J’ai quitté Buenos Aires il y a trois heures et traversé pour la dernière fois la cordillère des Andes. J’ai dit au revoir à la merveilleuse famille franco-argentine qui m’hébergeait depuis plusieurs semaines. Ils m’ont remarquablement accueilli et m’ont considérée comme l’une des leurs. Et ça fait du bien de se sentir en famille lorsque l’on est loin de la sienne !
Je les remercie donc très chaleureusement et je laisse, une fois de plus, un peu de moi-même et une partie de mon coeur dans cette Argentine qui vit au rythme du maté et dont les personnalités des gens qui l’habitent sont aussi variées que les paysages qui la composent.
Je remercie : Gilles et Liliana (Lili), les parents, qui m’avaient accueillie avec Estelle la première fois ; Manini (la fille) et Federico (dit el Chino) qui m’ont accueillie ces deux dernières semaines ainsi que leur petite chienne Uma qui m’a tenue compagnie ; Yves (le fils) et Anía qui partent bientôt pour San Francisco ; Mati (l’autre fils), superbe danseur professionnel qui m’a fait vibrer dans sa comédie musicale “Cléopatre” ; Yani (la filleule de Lili) avec qui j’ai partagé de nombreux rires et Cira, la chienne labrador de Gilles et Lili.
Ce sont tous des gens qui ont une joie de vivre incroyable et qui m’ont tendu la main quand j’en avais besoin. Je ne les remercierai jamais assez. Mes deux dernières semaines chez Manini et Federico m’ont permise de recharger mes batteries et de faire des recherches pour la suite de mon parcours car je suis actuellement à la recherche de financements pour poursuivre mon voyage, ainsi que d’un travail temporaire en Nouvelle-Zélande ou en Australie. Leur petite chienne Uma, m’a tenue compagnie durant toutes ces journées de labeur et ce fut un plaisir d’avoir cette petite peluche à mes côtés. Nous avons tissé des liens forts et notre séparation a été déchirante… J’ai été toute aussi proche de ses deux maîtres et lorsqu’ils revenaient de leur travail en fin d’après-midi, nous prenions le maté, nous pouvions parler pendant des heures et ils me faisaient goûter les spécialités du pays.
Il vont longtemps me manquer…

Heure du maté accompagné de délicieuses pâtisseries argentines à la patate douce et au coing, avec Manini et Federico (dit Chino).
Dimanche, mon dernier dimanche sud-américain, j’ai vécu un moment très intense également puisque je suis allée à une conférence tenue par Roger Payne (très grand spécialiste des baleines) et Jane Goodall (très grande spécialiste des chimpanzés). Deux personnes qui ont évidemment une grande influence pour moi. Et j’avoue ne pas avoir été déçue par le message de paix qu’ils y ont exprimé. Ce fut une belle rencontre entre deux grandes figures de la protection animale. Un moment émouvant qu’on ne peut oublier.
Lundi, mon dernier lundi sud-américain 😉 , j’ai été rendre visite à un refuge, le refuge de Saint-François d’assise qui se trouve à deux heures de train de banlieue de Buenos Aires. Il est tenu par une femme formidable, vétérinaire, Patricia. Il y héberge 400 chiens, 6 chats, 6 poneys, une ânesse, deux chèvres, deux moutons, trois poules, une pintade ! Tous sauvés de vies épouvantables. C’est un endroit très propre avec beaucoup d’arbres et plein d’amour. Certains chiens sont fortement handicapés (cécité, paralysie, tremblements,…) et pourtant on peut les voir heureux. C’était aussi un moment très fort où j’ai à nouveau beaucoup appris sur la manière de tenir un refuge. Merci donc à Patricia et à toute son équipe qui font un travail remarquable mais malheureusement pas toujours facile à cause du manque cruel de moyens.
Je quitte donc cette Amérique sereine, avec toujours cette envie de continuer et d’en savoir plus sur les relations entre les hommes et les animaux. J’ai adoré ce continent (le sud), et la splendeur des paysages que j’étais venue chercher était bien au rendez-vous.
A moi maintenant l’Océanie ! Je commence par la Nouvelle-Zélande, pays des kiwis et des rugbymen… Un autre continent m’attend, une autre culture, d’autres civilisations, d’autres peuples.
Je pars prendre l’avion qui va bientôt décoller, pour 13h de voyage jusqu’à Auckland !
Je vous raconterai tout ça… à bientôt !
Te voilà en Nouvelle-Zélande ! Je voudrais être le premier à t’accueillir sur ce nouveau continent pour te souhaiter autant de joies et de moments inoubliables que celles et ceux que tu as connus ces derniers huit mois en Amérique du Sud. Ce sera certainement très différent mais là est le piment de ta merveilleuse aventure. Un très grand merci à cette formidable famille qui t’a si bien reçu et entouré dont je connais plusieurs de ses membres. Milles tendresses, Dad.
Oui je te comprends ça ne doit pas être facile de quitter des personnes qui t’aident ,et qui t’aiment sûrement ,car tu es quelqu’un qu’on apprécie , ta joie de vivre ta tendresse et surtout l’amour que tu portes aux autres font de toi ,une personne exceptionnelle …J’espère que tu vas trouver des fonds et peut être un travail ,comme tu l’as toujours fait lorsque tu étais étudiante …. On t’embrasse tendrement ….
merci merci merci de nous avoir fait profiter
des journees et photos de cette Amerique du Sud!…..
Uma me touche : son nom veut dire : Godess of light!….
Bonne route! gros bisous de tant’odile
Coucou Cécile, je garde toujours un oeil admiratif sur tes aventures. Ici , je pense à fort à toi.
M…. pour la suite ! Je t’embrasse.
Bonjour.je suis maintenant ton parcours et tes aventures.
Les enfants à l’école ont déjà commencé leurs recherches sur les animaux vivant en Nouvelle -Zélande.A bientôt.Pascale