Coucou ! Me revoilà après un long silence.
A Surfers Paradise depuis maintenant deux mois et demi, je suis logée chez des australiens. Je participe aux tâches de la maison et en contrepartie je suis nourrie et logée. C’est un peu comme être fille au pair ! J’ai appris à surfer et quand les vagues sont bonnes, j’ai juste à traverser la rue pour plonger dans l’océan.
Tous les matins vers 6h, quand le soleil se lève, j’ai une famille de petits perroquets, les Loriquets à tête bleue (également appelé Loriquets arc-en-ciel ou Loriquets de Swainson) qui m’attendent sur le balcon. On leur a donné des noms : Big Mama (la vieille femelle bien vaillante), Black Spot (le mâle qui a une tâche noire sur le bec), et Sooky Baby (le grand et gros bébé qui râle tout le temps !). Ils m’attendent impatiemment et se posent sur mes mains dès que j’arrive en leur tendant des tartines de miel. Je les adore ! Ils reviennent parfois vers 14h si je suis là.
Ici, sur la Gold Coast, il y a tout un réseau de canaux (un peu comme à Venise). Je pratique donc aussi le paddle board qui consiste à être debout sur une grande planche de surf et à ramer. C’est à la fois très physique car il faut trouver son équilibre et l’on utilise tous les muscles de son corps, mais c’est aussi très relaxant. Surtout au coucher du soleil, quand tout redevient paisible et que les oiseaux se mettent à chanter
C’est bientôt la saison des baleines. Les premières baleines à bosse devraient arriver dans les prochains jours. Je les attends avec impatience ! Elles viennent du sud, des eaux de l’antarctique.
Je fête aujourd’hui mes “un an et trois mois” de voyage. Et même si je fais une pause depuis deux mois, ici, sur la côte est de l’Australie, je me sens toujours en voyage car je ne suis pas encore rentrée en France.
La vie australienne est à la fois proche de celle de la France et à la fois différente. Une mentalité anglo-saxonne qui me rappelle parfois l’Ecosse où j’ai travaillé. Mais un pays nouveau qui a donc que très peu d’histoire. Je dois dire également que son côté culturel est aussi beaucoup moins développé que celui de notre chère France. Deux éléments qui me manquent évidemment. Mais comme partout, je fais de belles découvertes et je rencontre des personnes passionnantes.
L’importance de la nature se retrouve dans la vie de tous les jours. Les océans qui l’entourent et qui lèchent ses magnifiques plages de leurs puissantes vagues, ainsi que son désert au centre comme un coeur chaud qui bat lentement, font de ce pays un étrange lieu où les éléments se rencontrent et peuvent devenir incontrôlables. C’est sûrement de là que vient le profond respect du peuple aborigène envers la nature.
Il y a un peu plus d’un mois, je suis allée sur l’île de Fraser Island où j’ai pu rencontrer des dingos, chiens sauvages d’Australie. L’île est en fait le plus grand banc de sable du monde. Elle est couverte de différentes forêts. On ne peut s’y déplacer qu’en 4×4. J’y ai aussi vu des tortues, des oiseaux, des varans et l’un des serpents de mer les plus dangereux au monde.
Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester et ce que me réserve l’avenir. Mais je compte bien profiter de ce beau pays et découvrir encore d’autres espèces incroyables qui le peuplent.
A bientôt…
Comme je suis heureuse d’avoir de tes nouvelles ,et surtout que tu es trouvé un emploi c’est magique enfin non c’est plutôt ta dertermination et ton courage.
C’est super que tu puisses profiter de la mer et d’aller surfer ,nager ,et ramer ,et en même temps voir les alentours et faire des découvertes …….
On t’embrasse bien fort ….
Tu as l’air très heureuse, quelle joie! Bisous de la famille Navarro.
Heureuse de te lire et de voir que tout va bien! Je t embrasse bien fort!
Flo
Date: Thu, 8 May 2014 03:15:48 +0000 To: flo0205@hotmail.fr
Enfin te voilà, au Paradis des surfers avec de belles rencontres qui te font
vivre la vie australienne , profites en bien et à un de ces jours à Aziyadé
bonne continuation au milieu de cette riche nature
Mam
Merci de cette chouette carte postale ! Bisous
j’adore merci de nous faire partager tes reves qui devienne les nôtres
affections eric