Préparer un tel voyage toute seule n’a pas été une mince affaire. Néanmoins, il y a un avantage : vous prenez vous-même les décisions et personne ne vient vous contredire. Seules les contraintes techniques et pratiques peuvent vous faire changer d’avis, ce n’est déjà pas mal !
J’ai d’abord essayé de préparer ce voyage tout en travaillant. Mais mon emploi au cabinet du ministère de la Culture prenait tout mon temps et mon énergie. Je n’avançais guère et je voyais les mois défiler et le voyage s’envoler… J’ai donc décidé d’arrêter de travailler pour mettre toutes les chances de mon côté et me consacrer totalement à ce projet. Cela n’a pas été une décision facile mais je n’avais plus beaucoup le choix si je voulais mener à bien ce rêve. Il est bien évident qu’arrêter son travail volontairement dans un pays en crise est une décision qui pousse les personnes de votre entourage à vous regarder de travers. Il faut une grande volonté pour ne pas se préoccuper du qu’en-dira-t-on. Mais quelqu’un qui part faire un tour du monde toute seule et qui s’apprête à accomplir le rêve qu’elle a toujours eu, a une volonté de fer, croyez-moi, et l’opinion des gens est souvent mis au placard. Rien ne peut la faire changer de trajectoire. Elle fonce droit devant.
J’ai donc ainsi pu me consacrer entièrement à ce projet rêvé. J’ai passé des journées entières et des nuits blanches à faire des recherches, préparer des dossiers, faire des listes, accumuler des informations, contacter des sponsors, lire et relire, écrire, créer,…
——————–
Mon sac et tout ce qui doit aller dedans !
————–