Dernier week-end au pays !

J’avoue que je pensais que j’allais avoir une semaine tranquille, et c’était tout le contraire ! Je n’ai pas arrêté. J’ai dû résoudre des soucis de dernière minute. Je remercie d’ailleurs mon frère Benoit qui m’a donné un sérieux coup de main sur la logistique technique.

J’ai aussi revu une dernière fois mes « petits explorateurs ». Les maternelles le mercredi, puis les CM le jeudi. Je leur ai montré ce que j’allais emporter dans mon sac.  Les petits m’ont fait chacun de gros câlins, ça m’a donné plein de courage ! Et les grands m’ont offert un calendrier illustré de leurs dessins et accompagné de gentils messages. Ca m’a beaucoup touchée.

Vendredi, je ne voulais manquer pour rien au monde ma traditionnelle balade sur l’ile d’Oléron. L’Ultime ! Depuis déjà pas mal de temps, tous les vendredis, quand je le peux, je dépose ma mère à son cours de peinture puis je file avec ma chienne Flora dans la forêt de Grand Village où l’on fait une longue balade d’une heure et demi. On ne rencontre généralement personne. Et surtout pas hier en raison du mauvais temps ! Une belle tempête ! En tant normal, je ne serais pas sortie mais là, je n’avais pas le choix. Je voulais à tous prix profiter une dernière fois de ce lieu que j’affectionne tant. La balade commence sur un petit chemin qui pénètre dans la forêt de pins et de chênes verts. On s’aperçoit très vite qu’il longe le banc de dunes qui précède la grande plage. Des décors différents se succèdent, tous plus beaux les uns que les autres. La nature y est reine, ce qui n’est pas fait pour me déplaire. Suivant le territoire que l’on traverse, on entend des espèces d’oiseaux différentes. Parfois, certains vous accompagnent sur un bout de votre chemin. Hier, le vent faisait danser les arbres et rugir l’océan. C’était impressionnant mais pas terrorisant. Je me suis donc enfoncée dans la forêt dans laquelle j’ai cheminé une dernière fois. C’était amusant de voir Flo courir de tous les côtés, excitée par le vent qui soulevait ses oreilles. Elle allait et venait en galopant comme un jeune chiot. La pluie avait relevé l’odeur du bois et de la terre. Mille parfums sylvestres mêlés à l’air marin envahissaient nos narines. Que ce fut bon…

C’est bien ce genre de choses qui vont me manquer. Tout comme les innombrables et délicieuses balades avec ma mère. Mais je vous entends déjà me dire que des balades, je vais en faire des milliers et dans tous les coins de la terre. Il n’empêche qu’un chez-soi reste un chez-soi. Et j’aurai beau voyager pendant des mois, je n’oublierai pas mon cher plat pays qui est le mien.

La pression monte. Ca y est, elle a fini par arriver. Elle gagne du terrain un peu plus chaque jour. Mais je me demande si ce n’est pas tant la pression que la tristesse de ne pas voir pendant longtemps ceux que j’aime. C’est à ce moment que l’entourage est très important. Ma mère est formidable. Elle fait beaucoup pour moi, même si je sais, bien qu’elle le dissimule, que c’est aussi dur pour elle de me voir partir.

Je profite encore de ces derniers jours d’hiver. Un climat tempéré que je ne reverrai que rarement. Aujourd’hui à Caracas, il a fait 28°C ! Je me prépare au choc thermique et rigole en sortant mon short et mon maillot quand je porte encore mon gros pull !

J-5 et hop ! Les airs m’amèneront vers ma première destination, toujours la plus dure dans un voyage au long court. Il faut réussir à prendre ses marques et ses nouvelles habitudes quand tout change tout le temps. La nostalgie des siens doit se faire de moins en moins oppressante. Je pense m’habituer au rythme du voyage après un mois. Je l’espère.

Ce dont j’ai le plus hâte, c’est de rencontrer tous ces animaux qui étaient si souvent dans mes rêves. De voir tous ces paysages qui rempliront mes yeux.

Vivement le 7 ! 🙂

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